Un petit chat.

Le 4 août. Plus qu’un mois avant la rentrée. Alésia marchait dans les rues du chemin de traverse. Elle avait fait tous ses achats pour la rentrée ou presque. Elle avait en effet acheté tous ce qui était écrit sur la liste qu’elle avait reçue pendant les vacances, mais Alésia se connaissait, et elle finissait toujours par acheter des choses supplémentaires qui lui serviraient à passer son temps libre. Habituellement c’était des livres, mais aussi passionnant qu’ils soient, une fois qu’Alésia les avaient terminé, elle ne les rouvrait quasiment plus. La jeune fille avait beaucoup de mémoire en ce qui concernait les écrits. Autant elle oublie rapidement les gens et les paroles, qu’elle se souvient toujours de ce qu’elle voit écrit. De ce fait même le livre le plus intéressant qui soit ne sert qu’une fois ou alors uniquement pour des devoirs. Elle observa quelques boutiques et se dit que finalement, elle n’achèterait rien de plus cette année. Pas d’achat inutile et superflus, c’était une bonne chose.

Alésia marchait dans la rue se demandant bien ce qu’elle allait faire. Elle ne pouvait pas rentrer chez elle, pour le moment, sa grand-mère étant allée à Gringotts, lui avait demandée de l’attendre. Mais Alésia ne savait pas pour combien de temps sa grand-mère pourrait encore en avoir. De toutes façon ce n’était pas bien grave. Alésia était patiente. Elle décida de continuer de flânai dans la rue jusqu’à ce qu’elle trouve quelque chose qui puisse l’intéressait. Alésia erra sur le chemin de Traverse pendant une bonne dizaine de minutes, ne faisant pas attention à l’endroit où ses pas pouvaient la guider. Elle faisait seulement suffisamment attention pour ne pas rentrer dans les gens et objets qui l’entouraient. Alésia savait parfaitement que de cette façon elle trouverait quelque chose qui lui plairait, c’était toujours grâce au hasard qu’elle trouvait quelques choses de passionnant.

Soudain Alésia s’arrêta et se tourna sur la droite. La ménagerie Magique. Elle hésita. Devait elle entrer ou pas ? Elle se connaissait, elle savait qu’elle adorait les animaux. Après un grand nombre d’hésitation, elle avança, poussa la porte d’entrée et pénétra dans la ménagerie. La première chose qu’elle remarqua ou plutôt sentie fût l’odeur. Cependant elle ne le montra pas. Elle entendit vaguement quelqu’un la saluée, elle leva la tête vers l’étage et vit ‘sûrement la propriétaire ou une vendeuse, qui lui sourit rapidement avant de se remettre à courir après un rat ? Un chat ? Alésia ne pouvait le dire elle ne l’avait pas vue suffisamment longtemps pour le dire. Alésia salua à son tour la vendeuse et lui fit comprendre qu’il était inutile que la vendeuse se déplace. Elle oublia l’odeur de la pièce et regarda les différents animaux qui étaient présent. Puis soudain son regard tomba sur un petit chaton tous blanc, avec uniquement le bout des pattes noires et des yeux bleus clair. Alésia s’approcha et le regarda de plus prés. Le chaton venait de fermer les yeux et de se rouler en boule, il était si mignon. Alésia trop occupée dans sa contemplation du chaton, ne vît pas qu’une autre personne était dans la boutique. Alésia murmura à elle-même :

« Je savais que je n’aurais pas dû entrer… »

Alésia recula vers le comptoir sans cesser de regarder le chaton, ce qui eut pour effet qu’elle rentra dans quelqu’un.

Azia avait encore quelques jours avant la rentré, elle avait laissé sa soeur à l'église car elle ne voulait pas qu'elles se fassent repérer. Passer sa vie dans l'ombre était facile pour Azia car elle appréciait la mort, les ténèbres et puis elle avait ce choix dans son passé. Elle serait toujours dans les ténèbres jusqu'à la fin de sa vie.
Elle marchait dans les rues du Chemin de Traverse, Azia venait ici afin d'effetuer ses achats scolaires. Elle avait tout pris sauf le plus important... l'animal.
La jeune fille marchait tranquillement dans les ruelles, elle portait une longue veste noire avec une capuche déposée sur sa tête afin de cacher son visage, ce qui la faisait ressembler à un fantôme.
L'atmosphère était sereine autour d'elle, les gens se précipitaient pour faire leur achat mais Azia, elle ne se pressait nullement. Elle trainait, regardait autour d'elle avec un certain sentiment de haine, de colère. Elle n'aimait pas voir les gens en famille, tous aussi heureux les uns que les autres.
La famille, elle avait perdue tout cela le jour de l'anniversaire de sa soeur. Le matin ses parents l'avaient caché elle et sa soeur pour ne pas qu'elles se fassent arrêter. Les Aurores avaient emporté avec eux, leur parent et ils les avaient conduit à la Prison d'Askaban. Cette prison qui regroupait différent individus mais surtout des adorateurs de Voldemort.
Voldemort, cet homme n'avait même pas bouger lorsque les parents d'Azia et d'Iria s'étaient faits capturés. Rien, même pas un mot.

*De tout de façon qu'est-ce qu'il aurait pu faire ? se demanda Azia. Juste qu'il aurait pu les sortir de cette mauvaise passe.*

Azia marchait de plus en plus, quand elle arriva à la hauteur d'un magasin fort intéressant. Elle ouvrit la porte et un bruit d'aniamux en sortit ce qui eut pour effet, de causer un mal de crâne à la jeune fille.
Elle regarda les animaux, mais son attention se posa sur un magnifique chat noir aux yeux dorés.

*Magnifique ; se dit-elle*

Au moment où elle allait demander le chat à la vendeuse, une personne la percuta. Azia se tourna et regarda la personne avec un regard mauvais, une serdaigle. Alésia, cette fille était bizarre, en effet, elle ne connaissait rien à la magie et maintenant elle était une élève exemplaire.

*J'aurais jamais pu penser que j'allais la croiser ici et surtout aujourd'hui.*

Azia ne dit rien, elle attendait que la jeune fille s'excuse et c'est ce qu'elle avait plutôt intéret à faire dans les secondes qui arrivaient.

Alésia comprit assez rapidement qu'elle était rentrée dans quelqu'un ou quelque chose. Etant donné qu'elle perçut un mouvement, elle comprit qu'elle était rentrée dans quelqu'un. Alésia leva la tête et regarda dans qui elle était rentrée avec l'intention de s'excuser. C'était une jeune fille, un peu plus grande qu'elle, Alésia la reconnut assez rapidement. Azia...son nom lui échappait...Azia...Elle étaient dans le même cour d'histoire de la magie...et d'autres.... elle était à Serpentard…Frezra. Ca y est ! Elle avait retrouvée son nom. Azia Frezra. Alésia ne connaissait pas très bien la jeune fille, elles n'avaient jamais discutés ou alors si cela était arrivé, c'était probablement quelques mots, rein qu'Alésia pouvait considérer comme une véritable discussion. Azia était plutôt silencieuse, et n'avait pas l'air d'avoir un caractère évident. Aussi Alésia préféra s'excuser rapidement plutôt que de continuer à réfléchir sur l’identité et le caractère d’une personne qu’elle connaissait à peine..

"Excuse moi. J'étais distraite et je n'ai pas fait attention à ce qui m'entourait. Je ne t'ai pas vue. Encore désolée."

Alésia attendit la réaction de la jeune fille qui était face à elle en espérant que ces excuses suffiraient. Elles devraient suffire après tout. Alésia était désolée, c'était de sa faute et puis voilà. Ces excuses étaient sérieuses et sincères et si elle ne convenait pas à Azia, c'était qu'elle y mettait de la mauvaise volonté.

*Cà m'apprendras à ne pas regarder devant moi.*

Alésia regarda alors autour d'elle pour vérifier qu'elle n'avait rien fait tomber ou qu'elles n'avaient rien cassées. Mais non tout aller bien, tout était debout et tout était entier. Alésia jeta un coup d'oeil au petit chaton qui s’était endormis depuis un petit moment, avant la collision entre les deux élèves.
Puis Alésia repensa à son objectif premier. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, en cherchant la vendeuse des yeux, mais elle ne la vît pas. Elle entendit du bruit dans l’arrière salle et supposa que la vendeuse était occupée. Elle préféra ne pas la déranger. Alésia observait le chaton et tourner le dos à Azia. Alésia repensa à cette dernière, celle-ci aussi semblait attendre la vendeuse. Afin de vérifier si ses excuses avaient étaient acceptées, la jeune Serdaigle se retourna et demanda à Azia :

"Tu es venue ici pour chercher un petit animal ?"

Alésia en attendant se déplaça vers la cage du petit chat blanc, et passa la main à l'intérieur. Elle caressa doucement la fourrure blanche du chaton. Il devait avoir un lien de parenté avec un chat angora car ses poils étaient plutôt longs. Sa fourrure était très douce. Le petit chat s'éveilla lentement, et Alésia ne résista pas. Elle le prit dans ses bras et continua de le caresser. Le chaton se lova dans ses bras et commença à ronronner.

Azia regardait toujours Alésia, la jeune fille était plus petite qu'elle mais elles étaient toutes les deux dans la même année de scolarité. Elles allaient presque aux mêmes cours mais elles ne s'étaient jamais adressées la parole. A part une fois ou deux mais pas plus. De toute façon Frezra n'adressait jamais la parole aux gens et puis si elle le faisait qu'est ce qu'elle leur dirait, elle leur dirait juste "Partez vous me gêner". Et encore elle mâcherait ses mots.
Azia regardait la jeune serdaigle, son regard noir de tout les jours était présent aucune pitié ne semblait altérer son regard ni même son attitude. Alésia avait fait ses excuses, des excuses qui furent acceptées par Azia. Elle adressa juste un léger signe de la tête ce qui signifiait pour la jeune fille « Excuses acceptées ».
Frezra se retourna vers le comptoir, elle attendait la vendeuse. L’attente n’était pas le point fort de la jeune fille mais elle arrivait souvent à se contenir. Elle avait plus tôt intérêt à gérer son agressivité sinon elle courrait de gros risque à avoir une attitude déplacée envers les gens.
Alésia était allée voir le chaton qu’elle avait repéré ce qui fit sourire légèrement Azia. Ainsi la jeune fille était venue pour s’acheter un chat.

*Tout comme moi ; pensa Azia.*

Après un long moment de silence, la jeune serdaigle finit par demander à Frezra si elle était venue ici pour acheter un animal. La question surpris Azia. Et pourquoi serait-elle ici si ce n’était pas pour avoir un animal ? Voilà la question que se posait la serpentard. Elle répondit d’un ton neutre mais froid.

« Je suis venue ici dans l’intérêt d’acquérir un chat noir comme la nuit. »

Alésia tenait le petit chaton dans ses bras, celui-ci venait de se rendormir. Une question traversa l'esprit d'Alésia. Est-ce qu'elle avait le droit de le sortir de la cage ? Enfin quelle importance. Elle n'avait pas l'intention de le voler ce chat. Si jamais la vendeuse lui faisait une remarque, elle s'excuserai et lui dirait qu'elle ne savait pas, ce qui était vrai de toute façon. Un instant inquiète, elle regarda furtivement autour d'elle pour voir sil il y avait un panneau ou un papier qui interdisais de sortir les animaux de leur cages. La jeune fille n'en vît pas.
Elle reporta alors son attention sur Azia qui venait de répondre à sa question. Sa vois était froide, mais Alésia n'y fit pas attention. Aussi souvent qu'elle avait entendue la Serpentard parler, quand elle parlait, c'était avec cette voix là. Aussi n'y accorda t'elle aucune importance. Puis Alésia se dit que ça question était légèrement, non, beaucoup idiote. Bien sûre qu'elle était venue acheter un animal. Après tout on était dans une ménagerie, magique d'accord, mais une ménagerie tout de même. A la limite Alésia aurait du précisé sa question, un chat ? Un chien ? Autre choses. Enfin bon ça n'avait pas d'importance.
Le regard D'Alésia se porta sur le chat noir dont devait parler Alésia. Il était en effet très mignon celui-là aussi. De toute façon pour Alésia tous les chats étaient mignons.
Tous le temps de ses réflexions, Alésia n'avait pas bougée, ni même changé d'expression. Elle continuer d'observer le chat dans ses bras, puis finalement trouvant le temps long, elle se dirigea au comptoir. Elle s'apprêtai à appeler la vendeuse pour lui demander quelques minutes de son temps lorsque celle-ci sortit de l'arrière salle avant qu'Alésia n'ait pu ouvrir la bouche. La vendeuse s'approcha du comptoir et regarda Alésia et Azia avant de dire :

"Mesdemoiselles. Excusez moi de vous demander ça. Mais pourriez-vous surveiller la boutique dix petites minutes, j'ai une course urgente à faire."

C'était limite si le regard de la vendeuse était suppliant. Il n'en fallut pas plus à Alésia pour répondre :

"Mais non, prenez vôtre temps."

La vendeuse la remercia et sortit en courant de la boutique. Alésia la suivit des yeux et croisa le regard d'Azia. C'est à ce moment là qu'Alésia tilt à qu'elle avait dit oui, mais elle avait répondue en leur nom à toute les deux, et elle n'était pas sûre que cela plairai à Azia. La vendeuse étant partie, la jeune fille essaya de se rattraper :

"Tu n'es pas obligée de rester si tu ne veux pas."

Azia regardait le chat noir qu'elle avait vu en entrant dans le magasin. Celui-ci avait des yeux dorés, un pelage noir comme la nuit. La nuit, un magnifique mot, un magnifique moment pour vivre. Frezra n'adressa pas la parole à Alésia car elle n'avait rien à lui dire, enfin, rien à dire est un grand mot. En effet, la jeune fille n'avait presque jamais rien à dire aux gens qu'elle ne connaissait pas. Non pas qu'elle soit hautaine avec les gens mais c'est juste qu'elle n'a jamais envie de parler avec eux.
La vendeuse arriva à toute vitesse dans la boutique où les deux jeunes filles attendaient ce qui surpris légèrement Azia. Ainsi elle devait quitter sa boutique afin d'effectuer une course urgente.

*C'est bien ma veine ; pensa Azia.*

La jeune fille n'avait pas que ça à faire et elle n'avait nullement l'intention de rester ici afin d'attendre la vendeuse pour lui donner les sous du chat.
Frezra réfléchit quelques minutes. Elle s'avança vers la cage du chat, le sortit de celle-ci. Les yeux du félin et de la jeune fille se rencontrèrent et comme un contact entre eux très fort se fit.
Un sourire léger apparu sur le visage d'Azia, elle dit à l'intention du chat d'une petite voix calme.

"Minuit..."

Le chat ronronna et se blottit dans les bras de sa nouvelle maîtresse. Azia avait donné le nom au félin et celui-ci avait accepté celui-ci avec beaucoup d'enthousiasme.
La jeune fille se tourna vers Alésia, elle lui tendit des pièces d'or et avec un regard perçan comme ceux des chats, elle lui dit:

"Si j'apprend que tu n'as pas donné l'argent à la vendeuse, tu auras affaire à moi..."

Azia laissait sous entendre beaucoup de chose mais elle ne voulait rien dire de plus. Elle quitta la boutique sans un regard en arrière à l'intention de la jeune serdaigle.

Alésia avait accepté la proposition de la vendeuse sans penser que Azia était là aussi. Bien qu'elle savait qu'elle aurait du réfléchir avant de parler, il était dans la nature d'Alésia de rendre service. De toute façon Azia trouva rapidement une solution. Elle se dirigea vers le petit chat noir et le prit dans ses bras. Minuit ? C'est ce que Alésia semblait avoir entendue. C'était jolie. Le nom allait bien au chaton. D'ailleur celui-ci sembla d'accord avec le choix de sa nouvelle maîtresse. Alésia porta un regard sur le petit chat blanc qu'elle avait dans les bras.

"Comment vais-je t'appeler toi ? Hein...."

C'est vrai qu'Alésia n'avait pas la moindre idée pour nommer le petit chat, mais ce n'était pas vraiment un problème. Elle savait que celà lui viendrait naturellement et sûrement rapidement. La première chose à laquelle elle pensait en voyant le chaton, c'était la neige. Alésia aimait bien la neige, mais il fallait qu'il en tombe beaucoup pour qu'elle soit vraiment ravie. Une des choses qui lui plaisait à Poudlard, c'était bien les hivers, depuis cinq ans qu'elle était là, ils avaient toujours été enneigés.
Alésia fût sortit de ses pensée par la présence d'Azia qui s'était approchée, elle lui tendit des sous en sous entendant que les sous avaient plutôt intérêt d'arriver jusqu'à la vendeuse. Alésia ne répondit rien, bien qu'elle fût tenté. Elle n'était pas une voleuse, si c'était le cas, il ne l'aurait probablement pas envoyer à Serdaigle. Enfin Azia quitta la ménagerie sans dire aurevoir. Alésia n'y fît pas attention. Elle posa les sous donnée par Azia sur le comptoir et attendit le retour de la vendeuse. Celle-ci arriva peu après. Alésia lui sourit avant de dire.

"Vous avez trouvé ce que vous vouliez ?"

La vendeuse répondit par l'affirmative, Alésia lui expliqua d'où venait les sous sur le comptoir avant de elle même payer le petit chaton blanc. Elle s'entretenut quelques minutes avec la vendeuse sur les soins, la nourriture et les attentions à apporter au petit chat avant de la remercier et de quitter la boutique à son tour avec le petit animal qui dormait dans ses bras. Alésia se dirigea vers gringott où elle devait retrouver sa grand-mère.