Avant la Rentrée [Libre]

Une semaine. Dans un mois c'était la rentrée et elle avait déjà tout acheté. Au moins c'était fait, et puis elle s'ennuyait à la maison. Son père n'était jamais là et même si elle apprécitait la solitude, elle en avait assez de ne rien faire de ses journées. Ici elle pouvait lire et se ballader un peu, alors que les ouvrages de la bibliothèque de son père, elle les avait déjà tous lus. Et puis ils n'étaient pas tous très intéressants. Elle en avait trouvé quelques uns sur les potions, un peu sur l'histoire du monde des sorciers et la politique. Mais sinon les autres parlaient d'affaire du ministère, de personnes célèbres, de géographie... Plusieurs romans aussi. Bref, elle en avait rapidement fait le tour ! Et la libraire du chemin de traverse était bien pleine...

Assise par terre, le dos contre une grande étagère débordante de livres, les jambes en tailleur, Sicada réfléchissait. Elle avait déjà acheté ses fournitures donc, de nouvelles robes, de nouveaux livres. Elle avait également renouvellé son stock de potions qui diminuait beaucoup trop vite. En effet, c'était une des activités qu'elle pratiquait le plus, découvrir de nouveaux remèdes ou poisons... C'était très intéressant ! Et puis elle était tombée sur un volume charmant, dans le bureau de son père. Il expliquait la fabrication de potions interdites ou dangereuses, elle en avait essayé une mais l'avait ratée. Elle était alors entrée dans une rage folle et avait essayé, essayé et encore essayé mais en vain. Il lui manquait un ingrédient qu'elle ne trouverait pas chez l'apothicaire, de la poudre de bicorne en poudre. Pourtant elle en avait trouvé pour le polynectar qu'elle avait préparé un jour, mais c'était dans l'Allée des Embrumes qu'elle en avait eu. Elle y retournerait sûrement.

Plongée dans l'ombre, on ne distinguait qu'une pâle silhouette. De toute façon, même si la boutique était bondée, peu de monde venait de ce côté de la librairie. Sicada se leva et parcoura du doigt l'alignements des volumes. Elle s'arrêté sur l'un d'eux. La tranche de l'ouvrage était complètement noire, hormis deux petits bandes d'argent, au milieu d'elle, verticales. Elle prit le livre et regarda la couverture après avoir jeté un regard autour d'elle, personne. Le livre pesait un certain poids dans sa main.

* Potions interdites et dangereuses... Intéressants. Combien coûte ce livre ? Bien sûr, il n'est pas à vendre... Navrant... *

Elle l'ouvrit et parcoura lentement les pages. Il y avait des potions difficiles à exercer mais faisable et pas vraiment dangereux comme le polynectar ou encore d'autres, comme de nouveaux poisons. Elle en avait déjà créé plusieurs qu'expliquait le volume. Déçue, elle s'apprettait à le refermer quand le nom d'un breuvage attira son attention. Toujours silencieuse, elle se pencha pour dicerner les mots argentés qui avaient peine à resortir dans la pénombre des lieux. C'était un poison dont les effets apparaissaient seulement une heure après l'ingurgitation. Plus intéressant, il simulait les effets du sortilège Avada Kedavra. Elle n'avait jamais vu ça... C'était vraiment incroyable.

* Bizarre... je me demande si ça marche. *

Plongée dans ses pensées et ses doutes, elle hésitait. Que faire... Prendre le livre ? Non, il était gros, c'était trop voyant. Arracher la page alors, oui c'était la meilleure solution. Elle sortit sa main de sous sa cape quand elle entendit un faible bruit derrière elle, comme une cape froissée. Quelqu'un arrivait.

Tout était en ordre. Ryugi avait tout acheté, et il avait aussi sa baguette. Il était heureux, très heureux. Ryugi se promenait alors dans le chemin de traverse. Il adorait gambader, sautiller un peu partout. Si bien que les sorciers aux alentours en voyant Ryugi croyaient qu'il était pris dans un sortilège de Tarantallegra. Mais on a beau essayer des contre-sorts pour l'aider et par pure générosité, rien ne put affecter la joie de vivre de Ryugi et son envie de sautiller... A part quelques sorts comme la stupéfixion ou le Pétrificus totalus qui parvenaient à l'immobiliser.

Ryugi entra donc en sautillant dans cette librairie. Un peu par hasard, à en juger le bandeau sur ses yeux. Ah non, c'était juste son bandeau frontal qui avait glissé sur ses yeux. Mais Ryugi ne s'en offusqua point. Ryugi ne savait pas du tout où il était. Finalement, Ryugi finit par relever son bandeau sur son front après s'être cogné trois fois contre un poteau; Le même poteau. Pourquoi les laisser en plein milieu de la route? Parce qu'il n'était plus dans la rue. Il était dans la librairie...

Whaaaaaaa... Il y avait plein de livres. Et Ryugi aavait appris à lire l'anglais, certes, mais c'était encore un peu difficile, vu qu'il était différent de l'alphabet japonais. Ryugi dénicha alors un petit livre, dictionnaire anglais japonais. Un livre intéressant, et au moins il aurait de nouveaux mots. En plus le livre semblait ensorcelé, pouvant traduire à la voix. Ryugi regarda le prix. A peu près la moitié de la ptite bourse de Ryugi. Il paya le livre, et se dirigea vers la sortie. Mais... La porte était bloquée. Pas juste. Ryugi avait beau pousser de toutes ses forces, cela ne marchait pas. La porte tenait bon. Mais quel était ce sortilège? Ryugi ne le savait pas. En tout cas, sur la porte, il y avait écrit : "Tirer".

Il y aurait ptet une autre sortie derrière. Ryugi s'avança parmi les livres. Apparemment, au fur et à mesure qu'il s'enfonçait dans la librairie, il y avait de moins en moins de monde. Le coin était de plus en plsu sombre. Apparemment, quelqu'un était en train de bouquiner. Et pas de sortie non plus. Tant pis. Ryugi s'adressa à la jeune demoiselle qui était en train de bouquiner.

"Bonjour!"

Elle se hâta de fourer le bout de parchemin dans sa poche. Quelle idée de mettre ce genre de volume en rayon, s'il n'était pas à vendre aussi. Stupide... Elle se retourna. Face à elle, un jeune homme, d'environ onze douze ans. Il la regardait avec un grand sourire et ses yeux pétillaient d'une vie interminable semblait-il. Elle remit le livre à sa place, puis se tourna à nouveau vers l'inconnu. Elle s'attendait à tomber sur le gérant du magasin mais apparemment... Il avait l'air étranger... Ses habits n'étaient pas du tout les mêmes que les siens. Et même ses yeux avaient une étrange couleur... Elle-même portait un jean foncé, et un marcel noir, uni. Par-dessus, et malgré la chaleur, elle s'était vêtue d'une cape sombre qui couvrait ses épaules nues. Ses courts cheveux noirs couvraient en parti ses yeux gris acier. Après une minute d'attente et de silence, elle lui répondit.

- Bonjour.

Sa voix était dure et froide, sûre d'elle et prononcée doucement. Il y avait même une pointe de curiosité. En effet, le jeune garçon en face d'elle n'était pas anglais, mais d'origine asiatique, comme le prouvait ses yeux discrètement en amande, et son accent chantant.

Elle croisa ses bras, et un discret sourire, presque une ombre, passa sur son visage. Moqueur ? Amusé ? Arrogant ? Comment savoir... Il était apparu aussi vite qu'il avait disparut... Le sourire... Chose étrange chez Sicada qui ne souriait sincèrement pas très souvent. Oui on aurait pu dire qu'elle était une "Serpentard" et donc que c'était normal. Qu'elle était une méchante fifillle, blasée de la vie à quinze ans et qui se croit au-dessus des autres à cause de son sang-pur, comme une bonne partie des enfants de Serpent. Mais non. Déjà, il y avait un point chez elle qui la rapprochait des trois autres maisons : elle détestait Rogue. Elle le haïssait au plus haut point, bien que les potions étaient son point fort mais bon... Pas de chance. De plus, elle ne ressemblait pas vraiment aux autres de sa maison. Certes elle était arrogante, sûre d'elle, cassante voire blessante et franche. Elle ne respectait pas le règlement, oui elle se croyait sûrement au dessus de ça, inutile de le nier. Mais néanmoins, il y avait bien d'autre chose dans son caractère volcanique qui la différenciait des autres Serpentards... Sa curiosité par exemple ?

- Tu n'es pas anglais.

Question de rhétorique peut-être. Elle savait qu'il ne l'était pas et elle aurait bien voulu en savoir un peu plus sur lui mais lui poser directement la question ne l'intéressait pas. Non ce n'était pas du tout amusant, et ce genre de discussion était d'un ennui. Elle préférait de loin tourner autour du pot et sentait bien que ce jeune étranger cachait une personnalité tout aussi étonnante, ce qui était d'autre plus intriguant du fait qu'hormis quelques personnes, telle que Rogue oui (Paradoxal n'est-ce pas ? Compliqué oui... mais plus tard.), ou d'autres, jamais elle n'avait trouvé quelqu'un avec qui elle pouvait tenir une conversation sans s'ennuyer un instant. Revenons à Rogue pour qu'il n'y ait aucun quiproquo. Oui il était, en quelque sorte, intéressant. Et curieusement, ce qui ne faisait qu'accentuer sa haine, ils se ressemblaient un peu... C'était une de ses camarades qui le lui avait affirmé un jour. Il avait de la répartie et c'était quelqu'un d'intelligent. Souvent, lors de ses convocations dans son bureau miteux ou lors des nombreuses retenues, cela se terminait en feu de haine. Bien entendu, il faisait tout pour éviter de la voir cette sale gamine arrogante, insolente et ironique. Elle représentait tout ce qu'il détestait... Mais ne nous attardons pas sur ce point.

Donc, elle attendait la réponse du garçon face à elle. Il n'avait pas perdu son sourire et ne semblait pas pouvoir tenir tranquille. En effet il sautillait sur ses pieds, comme si ces derniers reposaient sur des feux ardents. Elle-même se tenait dans l'ombre des livres, calme, presque agacée. En effet elle commençait vraiment à s'impatienter et s'il ne montrait pas un quelconque point de sa personnalité qui puisse l'intriguer, elle s'en irait sur le champ.

Une voix froide et dure, voire glaciale. Apparemment, elle volait en savoir un peu plus sur Ryugi, du fait qu'il n'était pas anglais. Cela se voyait bien. Ryugi aperçut un sourire sur le visage de la jeune fille. Trop bref pour découvrir ce que c'était. Peut être de la curiosité, peut être de l'amusement. Peut être même de la moquerie. Impossible de le savoir. Ryugi se demandait bien dans quelle groupe de Poudlard elle était. Ryugi n'était pas au courant que les groupes étaient des maisons, ni le nom de ces maisons. C'est alors qu'elle sortit une autre phrase. Ryugi sourit. Ca se voyait. Pas vraiment une question, mais Ryugi sentait qu'elle attendait une réponse. Ryugi se contenta de sourire pleinement, d'un sourire joyeux et optimiste. sautillant un peu partout, ne tenant pas sur place. Ryugi avait la bougeotte.

"Oui oui, je suis bien pas anglais... Juste... Comment on dit... Ah oui, Japonais. Suis venu ici que très il y a pas longtemps, et désolé si je parle pas très bien anglais..."

Ryugi sourit, ou plutot élargit son sourire. Donc, il continua à sauter un peu partout et ouvrit son livre; Il fallait qu'il sache comment dire certains mots. Comme sourire par exemple. Ou optimisme. Oh et puis zut, Ryugi referma son livre et se mit à sautiller encore. Et soudain, il s'arreté. Pile devant la jeune dame. Ryugi s'arrêta complètement pour la regarder profondément dans les yeux. Comme pour y lire quoi que ce soit, la vie de la jeune fille ou ses plus profonds secrets... Non, juste en fait parce qu'il trouvait ses yeux jolis. Oui, Ryugi aimait biezn regarder profondément dans le regard des gens. Mais souvent, ils n'appréciaient pas de voir deux yeux laiteux les regarder. C'est purquoi Ryugi changea ses yeux et les fit devenir d'un marron noisette normal.

"Tu as des yeux magnifiques..."

Oui, Ryugi avait une connaissance des bases assez étrange. Certains mots lui étaient parfaitements connus et d'autres, infiniment obscurs. En tout cas, c'était dit d'une voix douce, et un peu plus mature. Avec un sourire plutot charmeur malgré son petit age. . Puis Ryugi stoppa net son état calme et se remit à sautiller partout. Changeant très rapidement de personnalité, ou juste imprévisible. Il était dur d'assigner un caractère bien précis à Ryugi. Tiens, d'ailleurs, Ryugi avait oublié de demander.

"C'est quoi ton nom?"

Retour de la voix très enfantine, immature, chantante. Ryugi sautilla et regarder le titre des livres présents ici, bien qu'il ne comprenne strictement rien parfois à certains titres.

Il commençait sérieusement à l'agacer. La façon qu'il avait de la regarder, comme un petit garçon devant un gros gâteau au chocolat, et sa manie de sautiller dans tous les autres comme s'il était atteint du sortilège Tarentallegra ! Elle l'aurait volontiers frappé pour qu'il cesse de s'agiter ainsi. Il avait la bougeotte oui. Et elle avait horreur de ça. Il fallait dire que Sicada ne supportait pas grand chose. Elle n'aimait pas être entourée de gens stupides et méprisables, elle n'aimait pas les imbéciles et lui qu'elle avait au départ vu comme quelqu'un d'intriguant s'averrait plutôt un sale gamin impossible à tenir, et complètement imature. Ou plutôt... Oui c'était étrange ce subit doute. Les garçons de son âge n'avaient rien dans la cervelle et alignait connerie sur connerie, pour épatter les autres et montrer qu'ils avaient une grande gueule. Ca l'a faisait bien rire, à Sicada. Lui était différent, il semblait avoir l'esprit d'un enfant d'à peine huit ans et pourtant, ce n'était pas pire que ceux qui avaient le double.

Il répondit d'une voix hésitante et peu fréquente à manier la langue englais apparemment. Son vocabulaire semblait affreusement pauvre mais il ne semblait pas s'en porter plus mal et continuait à sautiller avec frénésie. Puis soudain, il semblait changer d'humeur. Il se calma, et cessa même de bouger ses jambes. Sa voix s'étignit et il s'approcha doucement. Sicada ne recula pas mais se demanda vivement ce qu'il lui voulait cet imbécile. Elle s'apprettait à lui mettre son poing dans la figure lorsqu'il dit simplement qu'il trouvait ses yeux magnifiques. C'en était si comique qu'elle faillit éclater de rire. Mais elle ne dit rien, ses yeux gris lançaient un regard noir et elle réfléchissait. Elle n'avait rien à faire mais elle ne voulait pas renter chez elle et en même, rester ici avec lui ne servait à rien : elle ne pourrait pas continuer à lire tant qu'il ne serrait pas parti de la librairie.

Elle ignora sa question. Sa voix froide et désagréable brisa le silence ponctuée des bruits sourds. Elle se tenait droite face à lui et le fusillait du regard.

- Si tu pouvais t'en aller maintenant ça ne me dérangerait pas.

Elle se retourna, lui montrant son dos et choisit un nouveau livre. Cette nouvelle entrée dans le monde des livres lui rappela soudain qu'elle venait, la minute précédante, de trouver une recette pour une potion bien étrange. Elle chercha une encyclopédie des ingrédients, se souvenant d'une plante qu'elle ne savait plus comment se procurer.

Kyra se trouvé seule dans une des allées de la librairie Fleury et Bott. Assise à même le sol, elle feuilletait silencieusement d’épais volumes aux reliures d’orées. Tout autour d’elle s’étaler les grimoires qu’elle venait de consulter. Et plus les minutes passées, plus la pile s’agrandissait. Elle semblait chercher quelques choses de particulier. Elle fini par se relever afin de prendre un petit livre à la couverture d’ébène où figurée en lettres d’or les mots « Percez le mystère… ». Alors qu’elle s’apprêtait à l’ouvrir, elle entendit des voix provenant de l’allée qui précédée celle où elle se trouvé. Elle cru en reconnaître une. Doucement elle enjamba le tas de livres et pour se diriger vers l’origine de ces voix. Avant d’avoir contourné l’étagère qui les séparer, elle entendit de nouveau la voix :

- Si tu pouvais t'en aller maintenant ça ne me dérangerait pas.

ça y es…la mémoire lui revient aussitôt. Elle reconnaîtrait cette voix entre mille. Glaciale et tranchante à souhait. Il ne pouvait s’agir que de Sicada, sa condisciple de Poudlard.
Mais l’autre voix…assez enfantine, à qui était-elle ?
Lorsqu’elle arriva enfin de l’autre côté, elle pu apercevoir les deux protagonistes.
Sicada était assise par terre et semblait assez agacé de la présence du jeune homme qui lui faisait face.
Quant à lui, elle ne pouvait pas distinguer ces traits vu qu’il lui tournait le dos. Mais à voir la longueur de ces cheveux ainsi que leur noirceur, leur finesse et leur beauté, ce garçon devait sûrement être d’origine asiatique.
Il avait un comportement tout de même bizarre. La première pensée de Kyra était que Sicada, par amusement, ou par simple méchanceté, lui avait un sort qui avait pour effet de le faire bondir partout.
Aussi en pensant agir avec intelligence elle sortie sa baguette dit :

- Finite incantatem !


Edit pour admin : j'ai corrigé comme je pouvais mais je garantis rien^^

Ryugi sautillait joyeusement, en regardant la demoiselle devant lui. Et peu après, il y avait une autre jeune fille qui était là. Youpi! Ryugi sautilla joyeusement vers elle, grand sourire aux lèvres; cependant, elle lui jeta un sort. Un sort? Ryugi se demandait bien ce qui allait lui arriver. Bien des choses aussi étranges les unes que les autres se produisent lorsqu'on pointe une baguette vers quelqu'un et qu'un jet de lumière et d'étincelles se dirigent vers lui. Ryugi ferma les yeux. Mais rien ne se produisit. Ryugi continua de sauter un peu partout en cherchant ce qui allait se passer. Sa première idée fut que le sort ne l'avait pas touché. Donc il regarda derrière lui. C'était un livre. En même temps, dans une librairie, il y avait un peu partout des livres, ce serait bien plus étonnant si c'était un lapin. Oui, un lapin de deux mètres de haut avec un oiseau tatoué à la patte gauche postérieure. Mais non, il y avait pas de lapin.

Ryugi prit le livre en sautillant, comme un ressort. Il regarda à l'intérieur. Où là. Tant de runes étranges. Ryugi ne comprit rien à ce satané livre. Il y avait plein de lettres qu'il ne connaissait pas. Mais pourtant, il avait déja vu cela quelque part. C'était peut être le sort qui avait changé ces lettres? Ryugi soupira. Il chercha dans ses souvenirs où il avait déja vu ce type de lettres. Et là il trouva. C'est... De l'anglais! Ryugi se souvint alors qu'il était en Angleterre. Donc ce sort ça a pas touché le livre. Donc, le jet d'étincelles a touché soit l'air ambiant (Ryugi inspira mais ne sentit que de l'air, peut être que ce sort transformait l'air en l'air?) soit Ryugi. Qui continuait continuellement à sautiller.

Il s'analysa alors minutieusement. Non, pas de furoncle qui apparaissait. Pas de changement notable. Ryugi découvrit qu'une des parties de son bras était blanche. Etrange, lui qui avait la peau un peu plus foncée d'habitude. Ah non, c'est juste lui qui avait trop appuyé dessus tellement que le snag ne circulait plus. Ryugi sautillait un peu plus en regardant. Peut être que son intelligence avait disparu? Ah non, elle n'avait jamais existé... Mais oui! C'était un sort d'euphorie! La preuve Ryugi était tout joyeux! Il sauta et enlaça la jeune fille qui lui avait lancé ce sort.

"Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!"

Ryugi lacha la jeune fille. Puis ensuite il se rendit compte qu'il était toujours euphorique avec ou sans sort.

Sicada était toujours de dos, une main sur un livre qu'elle n'avait même pas ouvert. Ce qu'il pouvait l'exaspérer ! Elle remit le livre et toucha le morceau de parchemin qu'elle avait déchiré quelques minutes plus tôt. Il était toujours là, dans sa veste. Elle se retourna et dévisagea la nouvelle arrivante. Elle l'avait déjà vue, ayant des cours en commun avec elle. C'était une gryffondor. Elle fit comme si elle ne la voyait pas et sortit du rayon.

Après tout, elle n'avait plus rien à faire avec ces deux imbéciles, ils allaient très bien s'entendre à en croire par les cris de joie du jeune garçon. Et puis elle avait d'autres choses à faire. Elle voulait se rendre à un magasin d'objets magiques. Elle cherchait du parchemin réutilisable. Qui permettait de réecrire dessus. Elle en avait entendu parler dans une simple pub et était curieuse de voir comment ça fonctionnait.

Alors qu'elle traversait la pièce principale de la librairie, elle se rendit vraiment compte que la rentrée approchait : la salle était bondée. Des sorciers par-ci, des élèves par là ! Et le libraire ne savait plus où donner de la tête. Il était entouré d'une bande de jeunes filles qui pillaient en lui demandant le dernier vomule de Sort et Enchantement niveau 3. Sicada regarda avec mépris les trois filles. Elle était à Serdaigle, une maison qu'elle abhorrait. Et à voir les élèves de cette maison, elle ne pouvait que s'affirmer dans ses pensées.

Elle dû jouer des coudes pour se faire un passage jusqu'à la sortie, se disputant même avec un homme qui ne voulait pas bouger. L'imbécile était plongé dans un roman mais était-ce l'endroit, au milieu du passage ? S'il voulait lire ce livre, soit il l'achetait, soit il se rendait à l'étage supérieur, une sorte de petit salon pour ceux qui désiraient lire en silence ! Elle lui dit avec fermeté ce qu'elle pensait mais l'homme ne bougeait pas. Finalement elle lui prit le bras et le poussa en dehors de l'Allée. C'est là qu'il s'énerva mais c'était peine perdue, Sicada était déjà sortie de la cohue et s'enfonçait à présent dans celle du Chemin de Traverse, une silhouette invisible...

Après avoir lancé le sortilège, Kyra c’était tout de suite rendu compte de son erreur.

*Bizarre ce petit…pourquoi saut-il dans tous les sens ???*

Elle le regarda bondir un peu partout pour finalement saisir un livre.

*Je crois que j’ai du rater le sortilège. Cela lui à peut-être endommagé le cerveau ?*

Le jeune homme lui, essayait de déchiffrer les caractères inscrit sur le livre. A l’évidence il ne savait pas lire anglais.
Tout à coup il s’agrippa à son cou, et la serra dans ses bras. Son geste surpris Kyra, mais elle ne pu s’empêcher de rire.
Il l’amusait vraiment. Elle commençait déjà à l’apprécier.
Alors qu’il la lâchait, elle se rendit compte que Sicada c’était éclipsé.
Elle regarda autour d’elle pour voir où elle avait bien pu partir, mais ne l’aperçu pas. Vraiment étrange cette fille. Enfin après tout, elle agissait comme tous les Serpentard le faisaient.
Reportant son attention sur le jeune homme, elle remarqua le bandeau qui ornait son front. Mais ce qui l’étonna le plus était la couleur de ses yeux. Où plutôt…la couleur qu’il n’avait pas.
Elle le regarda presque en le dévisageant. Puis se rendant compte de son impolitesse, elle détourna son regard et sourit.
Très étrange ce jeune garçon. Mais ce mystère lui plaisait bien. Et puis étant de nature très curieuse, elle aimait en savoir plus sur les autres.

_ Salut, je m’appel Kyra Fëanor, dit-elle en lui tendant sa main.