Poudlard, l'école des sorciers
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Bienvenue à Poudlard !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 Un jour d'Août [libre]

Aller en bas 
AuteurMessage
Azia Fre
Invité




Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyVen 13 Avr - 20:51:53

Azia entra dans le Chaudron Baveur, celui-ci était bruillant. Des sorciers s'y trouvaient, ils discutaient de tout et n'importe quoi. La jeune fille vit quelques élèves de Poudlard mais elle ne s'y attarda pas. Elle alla s'installer en retrait, une table près d'une fenêtre l'intéressa fortement. Elle s'y installa et attendit.
Le Chaudron Baveur était grand mais tellement petit à la fois vu qu'il y avait pas mal de monde dans celui-ci. Des tables faitent en bois se trouvaient à différents endroits de la pièce. Des fenêtres éclairent comme elles le pouvaient la salle principale même si cela leur étaient impossible vu que la population qui se trouvait dans le Chaudron Baveur était importante. Une odeur étrange émanait de ce lieu, une odeur que la jeune fille chassa de son esprit.
Azia retira sa capuche, ses longs cheveux noirs lui tombèrent devant son visage qui était vide de sentiment et d'expression. La jeune fille regarda les gens qui se trouvaient dans la salle principale. Ils portaient soit des robes de sorciers, soit des vêtements de ville comme on en trouve chez les moldus.
Toutes ces personnes riaient à coeur joie, de la joie. Quel étrange sentiment que la joie. Azia ne s'intéressait pas à ces gens sans importance, elle revenait de l'église. Sa soeur était devenue une jeune sorcière de cinq ans bien difficile et très dure avec Azia.

*C'est bien comme ça, elle deviendra une grande sorcière plus tard ; pensa Azia.*

Elle n'avait rien commandé mais elle ne savait pas quoi prendre. Dans un mois se serait bientôt la rentrée, elle allait revoir les élèves. Un sentiment de haine envahit le coeur d'Azia, elle ne voulait pas voir ces élèves sans importance. Elle les détestait tous autant qu'ils sont.
Azia regarda par la fenêtre, un soleil magnifique ensoleillait le lieu. Ce soleil qui brullait tel un océan de magma prêt à détruire toute vie sur Terre.
La jeune fille reporta son attention à la population du Chaudron Baveur. Quelque chose avait attiré son attention ou plutôt quelqu'un.
Revenir en haut Aller en bas
Sicada A. Falcoro
7ème année
Sicada A. Falcoro


Féminin Parchemins rédigés : 218
Age : 33
Hiérarchie : Elève
Fibiz : -2
Date d'inscription : 14/02/2007

Statut du Sorcier
Baguette:
Infos utiles:

Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyVen 13 Avr - 22:47:21

Le Chaudron Baveur. Un endroit qu'elle affectionne beaucoup. Oui il est toujours bondé et c'est un lieu parfait pour la réflexion. Sicada est une jeune fille très solitaire. Elle n'a pas d'amis réellement. Certes, il lui arrive de fréquenter quelques personnes de sa maison mais leur relation ne dépasse pas ce stade. Peut-être parce qu'elle se croit supérieur aux autres, qu'elle juge tous comme des imbéciles immatures et irréfléchis. Oui elle est arrogante, comme son père. Cela fait cinq ans qu'elle est à Poudlard, dans la noble maison des Serpents, cinq ans, mais qui connaît-elle vraiment ? Personne. Elle ne pourrait pas même dire à côté de qui elle était durant sa quatrième année ! Il faut également préciser que la jeune Falcoro n'est pas une Serpentard comme les autres... Pour commencer elle n'apporte aucune sorte d'attention au sang. Elle juge plus les personnes par les paroles qui sortent de leur bouche que par la pureté (Stupide...) d'un sang ! Il y a aussi le fait qu'elle déteste leur directeur de maison, Rogue, cet imbécile aux cheveux gras ! Et devoir le supporter encore trois ans la désespère... Il faut aussi ajouter que de quelque maison qu'il appartienne, Serpentard ou Gryffondor, Sicada remettra quelqu'un à sa place s'il me mérite. Oui elle apprécie sa maison et est fière d'y être mais ne limite pas ses pensées aux idées préconçues qu'elle entend comme "Vive les Serpentards, c'est la meilleur des maisons !". Certes elle est d'accord, elle pense que c'est à Serpentard qu'on trouve les élèves les plus intéressants, mais Poufsouffle et Gryffondor abritent également des sujets non-négligeables... Quant à Serdaigle, c'est une autre histoire. Mais relater ce que pense Sicada des quatre maisons serait beaucoup trop long et prendrait trop de ligne, d'ailleurs son opinion ne stagne pas. Il varie en fonction de ses expériences au cour des années, et cette jeune fille peut se montrer comme un véritable paradoxe vivant !

Mais revenons au Chaudron Baveur. La salle était bondée ! Et comme toujours, les serveurs étaient occupés à courir d'une table à l'autre. En cet après-midi du mois d'Août, on y trouvait de tout ! Dans un coin, une bande de gobelins discutait sûrement d'argent, comme toujours. Non loin d'eux, à une table, deux sorcières à l'air bourgeois parlaient à grands gestes. On trouvait aussi un sorcier seul, qui lisait et semblait réellement captivé par son roman. Plus loin, des élèves de Poudlard apparemment, s'échangeaient des cartes de chocogrenouille avec parcimonie. Que de personnalités et d’identités différentes réunies en un même lieu. Sicada en avait fait son terrain de chasse : alors qu’elle s’ennuyait, elle se rendait au Chaudron Baveur et s’installa à une table, seule et dans l’ombre, et observait se qui se passait dans la salle principale. C’était une activité plutôt plaisante. Elle n’avait repéré aucune personne digne d’intérêt, et pourtant, elle en avait vu des sorciers ! Finalement ce petit passe temps avait fini par l’agacer et ces derniers jours, elle venait au bar simplement pour lire, comme cet homme, ou juste boire un coup. Mais aujourd’hui, sa table était occupée. Ce qui n’allait pas la déloger de sa place ! Déjà elle s’approcha pour voir si elle connaissait cette jeune fille. Dans quel cas, elle verrait ensuite s’il s’agissait d’une des rares personnes à qui elle n’accordait aucun mépris, ou si justement, elle appartenait à l’autre catégorie, qui réunissait la majorité de Poudlard, élèves et professeurs mélangés. Et justement, elle connaissait la jeune fille. Elle s’appelait… Frezra. Mais son prénom lui échappait. Elles étaient dans le même dortoir et pourtant Falcoro ne lui avait adressé la parole qu’une ou deux fois dans sa vie. Non pas qu’elle la méprisait, mais elle ne lui accordait pas plus d’attention que ça, et il en était de même pour elle apparemment.

- Salut Frezra, tu es assise à ma table.

Tout en prononçant ces paroles, Sicada s’installa à la table. Son ton était neutre et froid, comme d’habitude, pointé d’une note d’arrogance, mais sans plus. Elle n’avait voulu mettre aucune intonation distincte dans ces mots. Quelqu’un qui ne connaissait pas du tout le garçon manqué aurait pu croire à des paroles méchantes, voire vraiment mauvaises, qui signifiaient « Casse toi ». Mais pas le moindre. Aujourd’hui d’une humeur plutôt guillerette (Comme en témoignait les quelques mots qu’elle avait aligné, avec un ton relativement neutre pour elle), elle ne s’énervait pas outre mesure de voir sa place, la chaise qu’elle avait occupé durant ces deux dernières semaines, par une autre personne. En temps normal elle aurait sûrement expliqué avec politesse que la table qu’occupait Asia était la sienne. Mais il y avait à peine un quart d’heure, elle était tombée sur une recette qu’elle n’avait pas encore expérimenté, ce qui la mettait d’une humeur plutôt positive. Mais il ne fallait pas exagérer. Oui Sicada s’était adressée à sa camarade comme si elles se connaissaient depuis toujours, comme si elles se parlaient souvent, oui elle avait parlé, sachant qu’elle était plutôt du genre « Je ne parle qu’aux gens qui méritent d’entendre ma voix, ce qui réduit relativement les effectifs », mais son côté mystérieux, garçon manqué et solitaire n’en restaient pas moins solidement ancrés dans sa personnalité. Ce n’était pas qu’une simple rencontre, bien qu’elle avait trouvé un bon livre juste avant, qui allait modifier la jeune fille. Le présent était le présent et, si comme le pensait Sicada, aujourd’hui Asia avait la chance de partager la même table qu’elle, ce ne serait certainement pas la même chose demain, ou après demain ! Oui Falcoro était très imbue de sa petite personne… Et c’est quelqu’un d’intelligente, ce qui ne faisait qu’accentuer son amour-propre.
Revenir en haut Aller en bas
Azia Fre
Invité




Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptySam 14 Avr - 19:46:33

Azia regardait la salle principale du Chaudron Baveur car quelqu'un avait attirée son attention, elle analysait tous puis son regard finit par se poser sur cette fille. Une serpentard, comme elle, Sicada. La jeune fille ne lui avait jamais adressé la parole d'ailleurs elle n'adressait la parole qu'aux personnes qui méritaient d'entendre ce qu'elle avait à dire ou même juste aux personnes qui lui étaient proches.
Frezra observait la jeune fille mais il ne sortit aucun mot de sa bouche au contraire, elle regardait sa camarade de maison. D'habitude quand elle regarde quelqu'un c'est toujours avec un regard de meurtre ou de haine mais là son regard était vide d'expression.
Azia était dans la même maison, dans le même dortoir mais elle n'avait jamais adressé la parole à Sicada. Seulement quelques fois mais sans plus. La jeune fille n'aime pas être proche des gens et elle ne veut surtout pas que les gens soient proches d'elle.
A cette pensée cela lui rappela une discussion avec sa soeur Iria. En effet, alors qu'elle venait comme toujours à l'église afin de la voir pendant les périodes de vacances scolaire. Sa jeune soeur lui avait demandé si elle s'était fait des amis (es) dans Poudlard. Avec un sourire mesquin, elle lui avait répondu.

"Non et je ne vois pas pourquoi je me ferais des amis(es)."
"Ben pour que tu te sentes moins seule ; avait répondu Iria."
"Comment ça ??"
"Je le vois bien Azia, tu ne dis rien mais tu es toujours toute seule. Tu n'en as pas marre d'être seule comme tu le fais ??"
"Non car cela me convient parfaitement ; répondit Azia."
"Tu en es sûre ??"

La discussion s'était arrêtée là car Azia ne savait pas quoi répondre. Pour elle, la solitude, la haine, la colère et la tristesse étaient ses seules amies. Mais... inconsciemment la jeune fille ne comprenait pas ce sentiment qui l'envahissait. Sa soeur était pour elle tous ce qu'elle avait de plus précieux et jamais personne ne pourrait lui prendre et si cela devait arriver, elle ferait subir d'atroce souffrance à la personne en question.
Pour en revenir au Chaudron Baveur, Frezra était perdue dans ses pensées quand une voix froide, la tira de ses souvenirs. La jeune fille leva la tête, ses longs cheveux noirs voilaient ses yeux mais Azia avait parfaitement reconnue cette voix. Sicada se tenait devant elle.
Son interlocutrice s'asseya face à elle, Azia lui adressait un regard froid comme à son éternel habitude. Elle ne prononça pas un mot pendant un long moment. Et puis... qu'est-ce qu'elle pourrait dire à la jeune fille. Normalement Azia aurait réagit au quart de tour et elle se serrait levé, elle aurait attraper la personne qui lui avait parlé ainsi et elle l'aurait frappé. Mais là, elle ne faisait rien. Elle regardait juste Sicada sans rien dire, sans bouger.
Quand elle faisait cela, normalement les gens qui étaient face à Azia se sentiraient mal à l'aise puisqu'une tension insoutenable émanait autour de la jeune fille. Une tension aux cours de laquelle il valait mieux quitter les lieux en silence.
Azia leva un peu plus la tête, ce qui eut pour effet de faire reculer les longues mèches noirs qui voilaient ses yeux. La jeune fille finit par déclarer de sa voix froide, neutre mais qui voulait signifier plein de chose surtout "Si tu restes plus longtemps tu vas te retrouver à l'hôpital le plus proche".

"Salut Falcoro, je ne savais pas que c'était ta table. Et je te pris de m'excuser d'avoir ainsi eut l'audace de m'assoire ici."

Azia avait prononcé ses paroles avec un certain ton de défit mais sans trop l'être. Depuis qu'elle était à Poudlard s'était la première fois que la jeune fille prononçait deux phrases complètes à une personne autre que sa soeur. Un véritable exploit !! Mais Frezra avait également dit ces phrases sans méchanceté, juste avec son ton habituel.
Revenir en haut Aller en bas
Sicada A. Falcoro
7ème année
Sicada A. Falcoro


Féminin Parchemins rédigés : 218
Age : 33
Hiérarchie : Elève
Fibiz : -2
Date d'inscription : 14/02/2007

Statut du Sorcier
Baguette:
Infos utiles:

Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyDim 15 Avr - 11:46:01

Sicada ne cillait pas. Ses yeux gris restaient cachés derrière une franche noire. Quelle étrange situation pensa-t-elle... Elle ne savait pas ce qui l'avait poussée à être polie et à s'asseoir à cette table, sa table. Elle qui détestait le contact avec les autres et qui se complaisait bien plus dans une solitude profonde, elle était assise avec une personne qu'elle connaissait de vue, et avec qui elle venait d'échanger quelques mots. C'était un début, certes tumultueux mais un début. Oh elle doutait de bien s'entendre avec la jeune fille. Elle l'avait bien vue en classe, réagir à certaines situations, c'était le genre de fille à être fière de son sang, ce genre de fille qui déteste tout le monde, navrant... Et que pouvaient-elles se dire ? Elles n'avaient de commun que leur maison, Serpentard. Sicada se mit à sourire. Les gens discutaient, parlaient, riaient, et elles étaient là. Une musique douce vint à ses oreilles. Symphonie N° 40 quel chef d'oeuvre ! Et il se fondait dans l'arrière plan de la scène. Elle se surprit à le fredonner alors qu'enfin, la jeune Frezra répondait, d'une voix semblable à la sienne, remplaçant l'arrogance par le défi, mais n'était-ce pas identique ? Non, on pouvait y lire une petite différence très subtil, presque cachée...

- Tilalamti, tilalam, tilalam... Palalam...

La douce musique ne s'échappait pas de son esprit et Sicada ne voulait pas parler tant qu'elle ne serrait pas terminée. Non elle ne la connaissait pas par coeur, mais quelques notes réussissaient à apparaître. Voilà encore un inconvénient d'être accompagnée. Une personne normale aurait ignoré la musique qui résonnait à ses oreilles, une personne ordinaire aurait répondu à la réponse de son interlocutrice. Mais comment ignorer Symphonie N°40 ? Sacrilège... Elle se devait d'achever la mélodie, alors après elle se permettrait de parler. Et alors que les notes défilaient sous ses yeux, elle se rappelait un souvenir distinct...

La pluie battait le carreau et les arbres penchaient dans le parc, malmenés par le mauvais temps. Une lune dans son premier quartier éclairait faiblement les lieux. Dans sa chambre, la jeune Sicada laissait ses yeux vagabonder sans vraiment de but précis. Il devait être aux environs de 2 heures du matin et pourtant, aucune mère fatigue ne venait fermer ses paupières. Et c'est là qu'elle avait entendu... Pour la première fois... La mélodie...

Aussi discrète qu'une ombre, elle avait ouvert la porte de sa chambre. Le couloir était sombre et les lumières du dehors venaient chatouiller les murs du domaine. Un frisson de peur glissa le long de son dos mais la musique continuait, toujours plus forte, toujours plus belle et un élen de courage la poussa hors de la pièce à coucher. Quidée seulement par les notes, elle s'était aventurée dans les longs corridors et petit à petit, avait retrouvé sa maison, toute peur la quittant. Ses pieds nus ne faisaient aucun bruit sur les tapis pourpres qui ornaient les sols de pierre. Toujours plus forte, toujous plus belle... Elle monta un étage, croyant apercevoir un loup aux yeux de rubis mais il était dans un tableau et dormait seulement les yeux ouverts. Son coeur battant de peur et d'exitation, elle s'était approchée de la pièce qui offrait cette musique. La porte entr'ouverte, un mince filet laissait entrevoir une vie... Sans aucun bruit, elle s'était glissée vers l'ouverte. Le salon était plongé dans l'obscurité qui se faisait dévorer par la lumière flmaboyante de la cheminée. Au milieu de la pièce, un homme dansait, seul. Il avait jeté sa cape noire sur le dossier d'un fauteuil et retroussé les manches de sa chemise noire. Il avait un unique verre dans sa main d'une boisson qu'elle ne connaissait pas. Son père. Il dansait et chantait doucement, murmurait, alors que la musique le portait vers des lieux où le sang, le rang, l'emploi et la situation ne signifiaient rien, rien du tout. Il avait les yeux fermé et jamais il ne sut que sa fille, Sicada, alors agée de sept ans, venait de comprendre une chose, venait de rencontrer une personne qu'elle ne connaissait pas...


Nombreuses furent les fois après cette nuit où elle essaya de faire resortir cette personne de son père, cette personne qui aimait la musique classique, qui aimait quelque chose, qui dansait... Ce fut seulement lorsqu'elle fredonna les notes de Symphonie N°40 que son père réagit. Juste une étincelle dans ses yeux gris foncés, plus plus rien et elle rangea ce souvenir bien au fond de sa mémoire, comme une once d'espoir dans son père... Et c'était maintenant que la mélodie lui revenait, toujours aussi douce et envoutante... Qui eut cru que c'est cette nuit qui lui fit naître sa passion des arts ? Une chose en ammène une autre et après s'être renseignée sur le créateur de ce divin morceau, elle avait écouté tous les autres du compositeur, puis après la musique, le théâtre, puis la poésie... etc. Et toutes ces magnifiques choses, c'est ce qu'elle aime le plus certainement...

Elle s'apprettait à répondre quelque chose mais les mots ne voulaient pas venir. Que dire que dire ? Elle aurait pu lui répondre simplement ou engager une conversation sur des sujets qu'elle appréciait, comme la musique, mais c'était difficile pour quelqu'un comme Sicada de discuter calmement. Mais tant que Azia ne ferait pas de chose qui l'énerverait, peut-être qu'elle pourrait tenir encore un peu. En fait, si elle ne parlait pas du tout, ce serait parfait. Mais pourquoi s'était-elle assise à la table que sa camarde occupait si elle ne voulait pas parler ? Mais elle ne voulait pas parler... Quelle idiote, troquer sa quiètude contre la curiosité. Car c'était bien la curiosité qui l'avait portée jusqu'à cette table, et rien d'autre. Oui maintenant qu'elle y songeait, elle était venue ici simplement pour savoir ce que se serait d'avoir un contact avec cette fille qu'elle cotoyait tous les jours mais qu'elle ne connaissait que de vue. Non Sicada avait quelques personnes (Elle ne pouvait pas dire amis), mais juste pour combler les trous à table. Et puis certaines de ses connaissances avaient des choses à dire, elle appréciait parfois une conversation avec un ami qui s'y connaissait en musique ou autre...
Revenir en haut Aller en bas
Azia Fre
Invité




Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyDim 15 Avr - 15:08:58

Azia regardait Sicada, après avoir répondu avec un air de défi, la jeune fille n'avait plus rien dit. Elle ne connaissait pas son interlocutrice, elle ne connaissait personne d'ailleurs. Elle restait en retrait dans ses ténèbres les plus profonds et dans ses secrets les plus sombres.
Frezra posa un regard indifférent dans la salle principale, les gens riaient, discutaient, plaisantaient mais les deux jeunes filles, elles ne disaient rien. Et pour le bonheur d'Azia car elle ne voulait pas parler car elle se connaissait par coeur. En effet, si elle a le malheur de commencer à parler, elle se sentira obliger de porter une certaine confiance envers la personne qui se trouve face à elle. Mais elle ne voulait pas, elle ne voulait pas que les gens la connaissent car pour elle l'ignorance de son existence est pour Azia quelque chose de très important.
Pourquoi est-elle venue ici ? Pourquoi est-elle venue dans le Chaudron Baveur ? Voilà les questions que se posait Azia sur sa présence ici. Elle qui ne venait jamais dans des lieux publics. Pourquoi est-elle venue dans ce lieu ? Pourquoi ? Frezra se torturait l'esprit dans tous les sens pour savoir pourquoi elle était ici. Elle en avait presque oublié la présence de sa camarade de maison.
Une réponse lui vient en tête mais est-elle vraiment exacte cette réponse. Selon ses sentiments, elle serait venue ici afin de pouvoir se rapprocher des gens ? Impossible !! Jamais elle ne se rapprocherait des gens. Mais alors... pourquoi est-elle ici si ce n'était pas pour ça...
Azia se posait des questions, elle voulait trouver une réponse logique à ce mystère et elle la trouverait même si pour cela elle devait s'en rendre malade.
La jeune fille finit par regarder sa camarade de maison, elle semblait emporter par quelque chose. Une musique ? Des souvenirs ? Azia finit par réagir de ses questions.

*Mais à quoi je pense ? Ce n'est pas dans ma nature d'être curieuse comme ça.*

Ce comportement énerva Azia, elle ne voulait rien savoir, rien connaître des gens qui l'entoure. Mais n'était ce pas ça qu'elle faisait depuis l'arrestation de ses parents. N'avait-elle pas cherché dans le passé des gens qui avaient arrêté ses parents cinq ans plus tôt. Elle qui cherchait un moyen de se venger. Elle qui voulait faire payer aux gens son malheur.
Des sentiments de haine, de colère et de tristesse également avaient pris place dans le coeur de la jeune fille. Ses sentiments qui avaient forgé son caractère. Qui l'avaient fait devenir une fille pas abordable, insupportable et méprisable.
Azia voulait partir et laisser Sicada. Lui rendre sa table, la laisser ici ; seule. Mais quelque chose retenait la jeune fille. Elle voulait partir mais elle restait quand même. Peut-être qu'inconsciemment elle voulait connaître Sicada, se faire une amie...
QUOI !! Impossible, elle voulait cela. Non ce ne pouvait pas être Azia. Celle qui restait à l'écart du monde qui l'entoure, celle qui dès qu'on lui adressait la parole était capable de tuer tous le monde sur place. Non cela ne pouvait pas être elle.
Frezra sentait ce sentiment l'envahir, elle commençait à s'énerver de plus en plus. Elle voulait partir maintenant, là, tout de suite. Mais son corps semblait ne pas vouloir obéir. Son corps ne voulait pas bouger, les yeux noirs de la jeune fille cherchaient quelque chose mais ils ne trouvèrent rien. Si ce n'est une Sicada perdue dans ses pensées.
Azia était à la limite d’une rage folle, elle serra les points sur la table. Elle s'était jurée de ne pas rester avec quelqu'un, elle se l'était jurée. Alors pourquoi son corps lui désobéissait-il ? Pourquoi ? Elle en avait assez de cet état, elle serra encore plus ses points. Ce qui eut pour effet, de lui faire des entailles dans la paume de ses mains à cause de ses ongles. Quelques gouttes de sang tombèrent sur la table, Azia regarda son sang, elle desserra ses poings, regarda ses paumes. Un sourire mauvais apparu sur le visage de la jeune fille.
Elle avait compris pourquoi elle restait assise là, sans bouger, face à Sicada. Elle voulait la connaître, elle voulait savoir les goûts de sa camarade de maison. Elle voulait tout simplement s’en faire une amie…
Cette pensée fit ressurgir des souvenirs à la jeune fille, ses souvenirs remontèrent à quelques mois… Ce souvenir fit lâché un sourire doux à Azia. La jeune fille leva la tête et demanda à Sicada avec un ton calme et neutre.

« Tu chantonnes quoi ? Si cela n’est pas indiscret de ma part… »

Un miracle, une phrase de plus était sortie de la bouche d’Azia alors qu’elle ne disait habituellement rien.
Revenir en haut Aller en bas
Sicada A. Falcoro
7ème année
Sicada A. Falcoro


Féminin Parchemins rédigés : 218
Age : 33
Hiérarchie : Elève
Fibiz : -2
Date d'inscription : 14/02/2007

Statut du Sorcier
Baguette:
Infos utiles:

Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyMer 18 Avr - 14:02:14

Quitte à être assise avec quelqu'un, autant en savoir le plus possible ! Sicada était curieuse de nature et aimait savoir. Elle connaissait, comme beaucoup de 5ème année, un bon nombre des élèves de Poudlard. Il y en avait qu'elle connaissait mieux, ayant déjà discuté avec eux ou partageant les mêmes cours, et d'autres qu'elle connaissait simplement de vue ou de réputation. Pour Azia, elle la connaissait plutôt bien étant dans la même classe, la même maison, le même dortoir. Mais après tout, elle ne connaissait rien de cette fille sinon qu'elle ne parlait jamais à personne. Oh dans les couloirs elles se croisaient parfois, Sicada lui adressait un petit signe de tête et celle-ci répondait mais sans plus. Entre elles, il y avait une relationtrès fragile, basée seulement sur leur rapport en tant que simple carmarades.

Sicada cessa de chantonner. La mélodie avait prit fin. Quelle douce symphonie... Elle regarda autour d'elle. La salle parlait riait et buvait toujours avec cette joie et cette hypocrisie qui la dégoûtait. Oui c'était étrange pour une Serpentard mais la jeune Falcoro détestait le mensonge et les hypocrites. Ce qui a sûrement développé chez elle ce côté franc et direct. Petite, son père ne lui a jamais dit que sa mère était morte, inventant toujours des excuses pour justifier son absence, ne voulant jamais s'avouer à lui même qu'elle était parti pour toujours. Ce n'est qu'il y a à peine quelques années, durant les grandes vacances de son année de troisième année, que Sicada a appris la véritable raison de la non-présence d'une mère dans la maison des Falcoro : elle est morte en acouchant. C'est également ce jour là qu'elle a trouvé une justification de la haine et l'indifférence que semblait lui vouer son père. Ainsi si elle n'était pas là, peut-être que sa femme serait là, elle, et même oui, elle serait là. Donc c'est de sa faute, à Sicada Alix Falcoro, si sa mère est morte. Depuis, elle ne ment jamais, et déteste les menteurs...

Azia lui posa une question. Etrange... Cette voix... Neutre et sans expressions précises. Elle fit même un sourire. Discret certes, mais présent. Ainsi la jeune fille avait réussi à faire parler Frezra, cette dernière venait même de s'intéresser à ce que faisait une autre personne qu'elle. Comme quoi, tout était possible...

- C'est une mélodie que j'aie entendu petite, une Symphonie de Mozart. Tu aimes la musique ? Ne crois pas que je suis une petite arrogante bourgeoise, seulement le classique a quelque chose d'envoûtant que les chanteurs actuels non pas.

Et voilà c'était parti. Une fois lancée, Sicada pouvait se montrer plutôt agréable. Oui, son regard noir restait ainsi et son intonation de voix gardait l'arrogance et l'hautainerie habituels mais elle répondait sans se moquer. C'était étrange de discuter avec quelqu'un. Cela faisait deux mois environ qu'elle n'avait pas vraiment parlé avec quelqu'un. Elle avait passé ses vacances seule chez elle, à se promener dans les bois, à escalader des arbres. Son petit côté garçon manqué et enfantin ne la lâchait pas... Et chez elle, elle retrouvait sa solitude plaisante. Elle avait lu, écrit... Et même si le temps ensoleillé la gênait (Elle n'aime pas l'été, il fait trop chaud et ce temps n'est pas apte à l'inspiration), elle avait réussit quand même à se complaire dans ses passions...

Ce devait être étrange pour Azia qui, comme Sicada avait entendu dire, ne parlait jamais. Elle n'était pas bavarde disait certains. Mais c'était un euphémisme. Sicada n'était pas bavarde. Elle ne parlait pas beaucoup mais lorsqu'elle se trouvait avec quelqu'un qu'elle appréciait, elle pouvait discuter longuement, même de soucis ridicules comme les cours, bien qu'elle préféré largement être seule ou débattre sur un livre mais parfois elle faisait des écarts. Alors que Frezra ne parlait jamais ! Si quelqu'un s'approchait d'elle pour engager une conversation, tout à fait banale, elle le repoussait avec méchanceté. Sicada ne l'avait jamais vue agir ainsi mais elle avait entendu quelqu'un en parler. Elle avait horreur de ce genre de comportement stupide. C'était un signe de faiblesse et de la lâcheté pur et simple.
Revenir en haut Aller en bas
Azia Fre
Invité




Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyJeu 19 Avr - 17:03:35

Azia regardait Sicada non pas avec un regard noir comme à son habitude, en effet, celui-ci était beaucoup plus doux et calme. Ce qui est assez rare chez la jeune fille.
Elle avait parlé à sa camarade de maison sans agressivité, ni méchanceté. Un bon début afin de lier des liens avec elle même si il y aurait beaucoup de choses à faire avant que cela soit parfait.
Sicada avait répondu à Frezra, elle lui avait demandé si elle écoutait la musique. La jeune fille ne répondit pas. Elle l’observait, elle ne savait pas quoi lui répondre enfin elle ne savait pas si elle devait continuer à lui parler.
A cette pensée, un souvenir revient en mémoire à Azia…


Lors d’une journée magnifique, Azia et sa jeune sœur Iria se promenaient dans un parc. Elles s’arrêtèrent sous un arbre. Elles discutèrent de tout et de rien quand un sujet plus important vient en tête à la petite sœur.
Elle regarda sa sœur et lui demanda.


« Tu t’es fais des amies à Poudlard ? »
« Pourquoi me poses-tu cette question ? »
« Je te demande cela car tu as l’air triste à être toute seule… »
« La solitude est ma meilleure amie. »

Azia avait répondu à sa sœur sur un ton assez dure et énervé. Iria regarda sa sœur mais ne lui répondit pas. Un silence important s’installa entre les deux sœurs. Quand Iria reprit avec un ton beaucoup plus dure.

« Tu ne t’entend pas avec quelques personnes ? »
« Non car je ne parle avec personne. »
« Tu devrais te faire des… »
« Arrête de me parler de cela, tu n’y connais rien alors… »
« Azia !! C’est toi qui devrais arrêter de dire des bêtises. Que comptes-tu faire si un jour tu es dans le pétrin et qu’il n’y a personne afin de te remonter le moral ? Hein ?? Tu comptes rester comme ça toute ta vie ?? »
« Qui se soucierait de toute façon de mon sort ? »
« Moi !! Je m’en soucierais car tu es ma sœur ! Et puis il y a bien quelques personnes qui t’apprécieraient si tu n’étais pas comme ça !! »

A ces mots, Iria fondit en larme. Elle ne voulait pas voir sa grande sœur souffrir toute seule. Déjà qu’elle s’était jetée un sort afin de se rappeler tous ce qu’elle s’était jurée d’accomplir et maintenant elle voulait affronter ces épreuves toute seule sans personne afin de l’aider.
Azia était troublée par les larmes de sa jeune sœur, elle la serra dans ses bras. L’émotion de la voir pleurer pour elle, lui toucha au plus profondément de son être. Des larmes de couleur de cristal coulèrent pour la première fois sur les joues de la jeune fille. Je dis pour la première fois car avant elle ne montrait jamais ses sentiments et encore moins ses émotions.
Azia serrait tendrement sa petite sœur, elle lui murmura des paroles douces et réconfortantes…



Frezra s’était souvenue de se souvenir particulièrement touchant et marquant pour la jeune fille. Elle s’était rendue compte qu’elle était impitoyable envers les gens, elle ne leur laissait aucunes chances de la connaître. Elle ne voulait pas de leur pitié mais inconsciemment elle se sentait terriblement faible et prête à tout lâcher à tous moment. Mais à chaque fois, elle se rappelait de la promesse qu’elle s’était faite en ce jetant le sort. Elle ne voulait pas voir d’autre personne souffrir autour d’elle. C’est pour ça qu’elle ne s’attachait pas aux gens de peur de les voir souffrir à cause d’elle.
Azia regarda Sicada, elle se concentra afin de ne pas se montrer particulièrement blessante envers sa camarade de maison. Avec une voix quelque peu dure mais pourtant calme et avec… une once… une once de gentillesse, elle lui dit.

« J’écoute peu de musique classique. Les symphonies de Mozart sont particulièrement belles mais j’écoute plus des musiques de chœur, d’église, d’ancien temps. Je ne sais pas si tu connais Era, c’est ce style de musique que j’écoute. »

Azia adressait un sourire doux à sa camarade, sa voix était différente des rumeurs que l’on disait sur elle. Elle les connaissait que trop bien ces rumeurs dans son dos comme quoi elle avait osé agresser une personne alors que celle-ci lui avait juste demander quelque chose.
En ce moment on pouvait voir la façade cachée de l’iceberg, en vérité Frezra était une jeune fille au tempérament très calme et posé. Elle aimait les choses qui lui tenait à cœur mais c’est à cause de ces choses qu’elle reste le plus souvent toute seule. Qu’elle ne parle jamais à personne, qu’elle n’adresse jamais la parole aux gens.
Jamais Azia n’aurait pensé pouvoir parler avec autant de faciliter avec quelqu’un, jamais pendant toute sa vie, elle n’aurait trouvé en Sicada… Cette personne qui se trouvait à l’écoute des autres sans trop l’être… Azia venait de découvrir qu’avant qu’elle soit une fille solitaire qui ne dit jamais rien à personne, elle était avant tout un être vivant qui avait des émotions et des sentiments.
Malheureusement pour la jeune fille, elle ne le découvrait que maintenant. Azia ne s’en ventait jamais de son comportement avec les gens et maintenant qu’elle s’était rendue compte qu’elle avait causé beaucoup de peine autour d’elle en agressant ainsi les gens autour d’elle, elle s’en voulait.
Mais Frezra ne changerait pas facilement de comportement, il y aurait beaucoup de chemin à faire avant de voir la jeune fille calme et non blessante envers les gens. Pour le moment, Azia discutait simplement avec Sicada et cela lui convenait absolument, elle sentait ses douleurs s’apaisées pendant qu’elle était avec sa camarade de maison. Et cela lui faisait du bien.
Revenir en haut Aller en bas
Sicada A. Falcoro
7ème année
Sicada A. Falcoro


Féminin Parchemins rédigés : 218
Age : 33
Hiérarchie : Elève
Fibiz : -2
Date d'inscription : 14/02/2007

Statut du Sorcier
Baguette:
Infos utiles:

Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyDim 22 Avr - 16:54:47

Sicada s'apprêtait à répondre, à continuer la conversation lorsqu'un homme traversa la pièce en volant. Oui, en volant. Un sorcier se tenait debout, près de la sortie. Il tenait sa baguette pointée devant lui et ses cheveux mi-longs bruns volaient autour de lui, lui donnant un air assez effrayant. Il ne regardait pas tous les clients qui eux avaient les yex braqués sur l'aggresseur. Le gérant du Chaudron Baveur, Tom, se tenait accroupi près du corps immobile de l'homme qui venait de battre le record de la plus longue distance sans toucher le sol. Le sorcier rangea sa baguette sous sa cape, il se retourna, ouvrit la porte du Bar à la volée et se retourna en entendant l'homme remuer.

- Je te préviens l'ami, si jamais tu recommences ça, tu es mort.

Avant que quelqu'un ne puisse réagir, le sorcier se fondait dans la masse moldue des rues de Londres. La porte claqua derrière lui et un silence lourd s'installa. Puis la seconde d'après, tous les sorciers et autres créatures présents se mirent à commenter la scène avec passion. Qui était cet homme ? Qu'avait dit le jeune homme qui se relevait maintenant, arrachant une grimace à son charmant visage. Sicada regardait Tom l'aider à se mettre sur ses deux jambes. Le jeune homme ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans et malgré le sang qui goutait à son nez, il gardait ce petit sourire insolent. Il regarda autour de lui, donna quelques galions à Tom pour payer les dégâts (Une table cassée, plus quelques verres et assiettes). Un brouhaha indescriptible, peut-être même pire que d'habitude, avait pris possession de la salle. L'homme au rictus arrogant s'essuya le visage avec la manche de sa veste brune qui pris une teinte plus foncée à cet endroit. Enfin il regarda sa baguette cassée en deux et jeta avec nonchalance les débrits sur le sol de pierre froide. De grandes enjambées et sous le regard des clients abasourdis, il sortit du Chaudron Baveur à la suite de l'homme !

- Etrange non ?

Sicada se r'assit et regarda avec étonnement Azia. Il se passait vraiment de drôles de choses au Chaudron Baveur. Ce n'était pas la première fois que des évènements identiques survenaient. Une bagarre par-ci, une bagarre par-là. Certes le Chaudron était réputé pour être un Bar correct, propre et chaleureux. Mais on ne pouvait éviter ce genre d'incidents. Mais Falcoro n'avait pas envie de discuter pendant une demi-heure de ce petit coupe-quotidien. Elle regardait autour d'elle et voyait tous ces imbéciles qui parlaient de ça. En commençant par la sorcier ordinaire, pour finir avec les gobelins. Oui. Tous. La curiosité atteignait même les créatures. Un sourire mauvais déssina les fines lèvres rouges de la jeune Serpentard. C'était bien sûr normal de se demander ce que le jeune homme avait fait à ce sorcier pour le rendre aussi furieux, mais de là à parlementer sur ce sujet pendant une demi-heure !

- Je dois y aller Azia.

Elle se leva, mit sa veste et prit son sac. Là dessus, elle paya sa consommation et fit quelques pas. Mais avant de quitter totalement le champ de vision de sa camarade, elle se retourna et lui fit un geste discret de la main. Non elle ne souriait pas. Mais elle était ainsi et si Azia avait pu voir ses yeux en cet instant (Qui étaient comme toujours cachés par une franche sombre), elle aurait pu y lire un certain "A bientôt à Poudlard".
Revenir en haut Aller en bas
Azia Fre
Invité




Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] EmptyDim 22 Avr - 18:52:02

Azia regarda Sicada mais un bruit indescriptible la tira de ses songes. Un homme avait volé dans la pièce et un autre était parti. La jeune fille observa l'homme qui avait volé mais un étrange sentiment l'envahit. Une baguarre... baguarre... le mot se répétait dans la tête de la jeune fille.
Les gens qui se trouvaient dans le Chaudron Baveur commencèrent à parler de ce qu'il s'était passé.

*Mais quelles bandes de curieux ; pensa la jeune fille.*

Elle ne voulait pas parler de cette affaire à Sicada car pour elle cela était sans importance. Mais quelque chose génait Frezra, elle avait besoin de prendre l'air et le plus tôt possible.
Mais se fut Falcoro qui se leva en premier, elle paya ses consommations et quitta le Chaudron Baveur. A la grande surprise d'Azia, elle lui adressait un léger signe de la main. Jamais de toute son existence quelqu'un lui disait aurevoir... et encore moins lui faire un signe de la main.
Azia resta un moment après le départ de Sicada, elle ne savait pas comment réagir à cette situation, elle avait adressé la parole à une personne de Poudlard, elle avait discuté avec elle... Pour la première fois de sa vie, Azia ressentait un grand vide se boucher grâce à cette "discussion".
La jeune fille se leva au bout de quelques minutes. Elle posa sa veste sur ses épaules, rabattit la capuche sur sa tête ce qui lui donna l'apparence d'un spectre. Paya ses consommations qui étaient bien maigre et quitta le Chaudron Baveur.

Dans la ruelle de Londre, les moldues affluaient en grand nombre au grand désespoir d'Azia. Elle les trouvait très étrange mais elle n'avait pas ce sentiment de meurtre qu'elle avait en elle à chaque fois qu'elle ne connaissait personne. Elle avait appris à vivre parmi les moldues, normal puisqu'à chaque fois qu'elle se promenait avec sa soeur, elles allaient dans des rues pleine de moldues.
Azia se mit à marcher sans but dans cette ruelle, se faisait bousculer et bousculant les gens mais aucuns d'eux ne s'excusaient. La jeune fille finit par quitter la ruelle. Elle en prit une adjacente, elle ne savait pas où aller.
Mais une pensée lui vient en tête, elle n'avait pas finit sa discussion avec Sicada et elle voulait absolument la connaitre mieux. Mais où la trouver, telle est la question.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un jour d'Août [libre] Empty
MessageSujet: Re: Un jour d'Août [libre]   Un jour d'Août [libre] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un jour d'Août [libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Escapade de Nuit [Libre]
» Quelques Courses [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poudlard, l'école des sorciers :: Plume de Phoenix, Hors Jeu :: ARCHIVES-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser